Il y a trois ans fut construit un splendide lycée aux alentours de Chiba. Ce pensionnat n'exista que dans un seul but: assouvir le désir de huit jeunes garçons d'avoir leur propre établissement. Néanmoins, ces jeunes hommes ne sont pas n'importe lesquels. En effet, il s'agit des Kiniro Princes, les huit adolescents les plus riches et les plus influents du Japon. Tous amis depuis leur plus jeune âge, ils décidèrent à la fin de leurs années de collège de s'offrir ce petit extra en récompense de leur parcours. Bien entendu, l'établissement n'accepta que les élèves brillants ou à la bourse bien pleine. Puis, au fil des ans, le pensionnat se remplit de personnes provenant de toutes sortes de milieux. Oui, telles sont le peu d'informations que nous disposons sur ce lycée aux allures romanesques. Cependant, que savons-nous véritablement de cette pension à l'intérieur? Nos journalistes sont allés sur le terrain pour vous.
Nous avons pu, à cette occasion, récolter quelques témoignages. Ainsi
AKIRA OMURA, leader des Kiniro Princes, nous confie: «Il ne faut pas en faire tout un plat. Bien sûr, c'est un lycée prestigieux dans lequel ceux qui y évoluent ont la chance de côtoyer les Princes. Mais nous restons tout de même relativement modestes. Après tout, nous ne sommes là que pour effectuer nos études. Enfin, au-delà du travail, il y a une chose en particulier qui tient à coeur à chaque étudiant: le tournoi de basketball. Et oui, le basket est un sport qui y est très apprécié, nous avons quatre équipes, deux masculines et deux féminines. La compétition y est très forte, et c'est un tournoi qui nous accapare chaque année. Quelque chose de spécial à part ça? Non, je ne vois pas. Comme je vous l'ai dit, ce n'est qu'un pensionnat après tout.»
Un autre témoignage vient corroborer celui-ci, celui de
AKIKO MIYOSHI, élève au pensionnat. «Vous savez, c'est vraiment un endroit génial. On a énormément de chance de pouvoir être auprès des Princes toute l'année! Et puis, c'est bien, parce qu'on est tous assez riches ici, alors on est pas obligés de traîner avec des gens un peu... Enfin, vous voyez quoi. Enfin bon, cette rentrée promet d'être très intéressante!»
Pourtant,
HANA NAITO ne semble pas être de l'avis de ces deux jeunes gens. «Vous savez, ici, on se croirait un peu dans un asile de fous. Ils sont tous très très bizarres. Heureusement qu'il y a le basket, parce que sinon, c'en serait presque insupportable. Toute l'année, on est obligés de voir ces idiots de Princes, comme s'ils avaient quelque chose d'exceptionnel! Ils sont arrogants, imbus d'eux-mêmes et imposent des lois qui n'ont aucun lieu d'être! Le pire, c'est que personne ne s'en formalise, il n'y a jamais personne pour les arrêter! Ah, mais cette année, croyez-moi, ça va changer!»
MEGUMI NAKATOMI nous avoue ensuite le plus intéressant... «Quoi, vous me demandez comment c'est, à l'intérieur? Je vais vous dire la vérité... Là-dedans, nous sommes tous parqués dans des clans. A l'instant même où nous mettons les pieds dans le lycée, nous devons choisir notre place. Des clans, il y en a quatre. D'abord, il y a les Kiniro Princes, bien sûr. Celui-ci est complètement inaccessible, et beaucoup convoité. La vérité, c'est que c'est principalement eux, qui dirigent le pensionnat. Et croyez-moi si vous le voulez, mais ce n'est pas toujours une partie de plaisir! Pourtant, il y en a qui aiment ça. Tenez par exemple le second clan. Ce ne sont que des filles, et ce n'est pas facile d'entrer dans leur groupe. Leur but? Obtenir un Prince. Elles sont prêtes à tout pour ça. Elles les aiment, les admirent, les envient, les veulent. En fait, quelle que soit leur raison, il leur en faut un, c'est tout. Après, le troisième clan, ce sont les Abekobe. Eux, ils les haïssent. Les Princes je veux dire. Quelle que soit la raison, ils leur vouent une haine sans borne et sont prêts à tout pour les détruire. C'est souvent à cause de ça qu'il y a du rebondissement dans le lycée d'ailleurs. Quant au dernier clan, on pourrait dire qu'ils sont neutres. Selon moi, ce sont eux qui ont la position la plus raisonnable. Ils peuvent les apprécier plus ou moins et les approcher sans jugement, tant qu'ils ne font pas de grabuge. Enfin bon. Vous savez, à l'intérieur, c'est la guerre! Et je crois bien que cette année va être bien alimentée en munitions...»
Lun 19 Juil - 3:50
